Le gouvernement a annoncé au cours de l’été un gel des financements d’emplois aidés dès 2017 et la suppression de plus de 100 000 postes en 2018.
Concrètement, le Centre social Christine Brossier avait prévu avec Pôle emploi de recruter pour la rentrée 2017 deux postes en emploi aidé : un poste d’agent d’accueil ; un poste d’animateur jeunesse. Nous avons été informés le 8 août 2017 du gel des crédits de l’État, alors que les recrutements étaient déjà lancés. Le centre social n’a pas eu d’autre choix que de les annuler…
Cette annonce est un coup dur pour notre centre social et pour ses usagers. Créé récemment, le centre dispose de petits moyens et d’une équipe salariée réduite ; il ne sera pas en mesure de financer ces 2 postes sans aide. La suppression des emplois aidés va donc se traduire par des services en moins pour les habitants, ou quoiqu’il en soit par des services assurés dans des conditions dégradées.
Par le biais des emplois aidés, les centres sociaux – à Sury comme ailleurs – jouent un rôle important en termes d’insertion sociale et professionnelle :
- L’emploi aidé peut y déboucher sur un emploi pérenne. Cela a été le cas dans notre centre social pour le poste de référente familles, emploi aidé transformé en CDI au printemps 2017.
- Les contrats aidés permettent aux salariés d’être formés. Dans les centres sociaux de la Loire, 85% des personnes en emploi aidé ont bénéficié d’une formation et 60% d’une formation qualifiante. C’est ce qui s’est produit à Sury-le-Comtal avec notre animateur Jeunesse, qui a bénéficié sur 2 années d’une formation qui lui a permis de décrocher un BPJEPS (Brevet professionnel Jeunesse, Education populaire et Sport).
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Flyer mobilisation emplois aidés